LES ACTUALITÉS

Accueil > LES ACTUALITÉS
Trier par date de publication : croissante | décroissante
Trier par date de publication : |
COLLOQUE AF3V
Participez au colloque « Territoires ruraux : développons les mobilités actives ! »
Des infrastructures pour les mobilités actives en territoire rural déployées rapidement, à bas coût et en respectant le ZAN : mission impossible ? L’AF3V organise le mardi 16 septembre 2025 au Pavillon des Transitions à Rouen un colloque sur le développement des mobilités actives en territoire rural. S’appuyant sur des retours d’expériences de projets de requalification/réaffectation des voies peu circulées à destination des mobilités actives, la journée se propose d'explorer des pistes d'action concrètes pour engager des démarches similaires. S'inscrire Le colloque est né d’un triple constat :   Stagnation, voire baisse, du report modal en ruralité. Alors que le report modal vers les mobilités actives augmente en zone urbaine, il stagne voire recule en zone rurale. Pourtant, la moitié des déplacements du quotidien font moins de 3km.  La France est un des pays qui compte le plus de kilométrage de voirie : 1 million de kilomètres de routes et autant de kilomètres de chemins. Une partie de cette voirie (plus de 700 000 km de voies communales) a été conçue pour de la desserte secondaire et est peu circulée.   On constate depuis quelques années l’émergence de nombreuses expérimentations de requalification de la voirie secondaire, y compris des chemins ruraux, voire d’exploitation, en voies « apaisées », privilégiant la circulation des modes actifs.    En s’appuyant sur de la voirie existante, il est possible de créer rapidement, à bas coût et en respectant le ZAN, des aménagements pleinement sécurisés dédiés aux modes actifs.  En repensant les usages de la voirie secondaire par la hiérarchisation des voies – les voies circulées restent dédiées aux véhicules motorisés, les voies peu circulées favorisent les modes actifs –, les collectivités peuvent espérer mailler leur territoire de manière cohérente pour les mobilités du quotidien.   Si ces expérimentations essaiment sur le territoire français et européen, nous voulons apporter aux élus, techniciens et toutes personnes intéressées la possibilité de s’en saisir.   Ce colloque se propose alors de :   Proposer des leviers d’action et des ressources concrètes pour aider à s’engager dans la démarche.  Créer du dialogue entre porteurs de projet autour de retours d’expérience et d’échanges de bonnes pratiques.   Favoriser une réflexion autour de la diversité des expérimentations et leur potentielle évolution vers un statut harmonisé, qui faciliterait la démarche pour les petites AMO. S'inscrire gratuitement
Louise HOLAIND | le 18/03/2025
NON CLASSÉ
Grand-Est : Diagnostic des véloroutes
Franck Leroy, Président de la Région Grand-Est et Henry Lemoine, Président de l'ART Grand-Est, ont le plaisir de présenter les diagnostic des véloroutes de sa Région ainsi que la présentation de la Rencontre nationale Véloroute 52 Paris qui s'est déroulée le vendredi 14 mars dernier à Strasbourg.Ce premier rendez-vous a permis de travailler et d'échanger ensemble autour des diagnostics de l'infrastructure et du lancement officiel de la démarche de préfiguration d'un comité d'itinéraire.Les diagnostics sont réalisés à l'échelle de l'itinéraire, des régions et déclinés par départements : Diagnostic V52 pour l'Ile de France ICI Diagnostic V52 pour l'Aisne / Hauts de France ICI  Diagnostic V52 pour la Marne ICI   Diagnostic V52 pour la Meuse ICI Diagnostic V52 pour la Meurthe et Moselle ICI   Diagnostic V52 pour la Moselle ICI Diagnostic V52 pour la Collectivité Européenne d'Alsace ICI Diagnostics V52 à l'échelle du Grand Est et nationale ICI En attendant la prochaine réunion, nous communiquons les prochaines étapes du projet V52, à savoir : Organisation d'une réunion de restitution des diagnostics et de présentation du projet de structuration à nos partenaires franciliens et des Hauts de France. Mise en place d'un comité technique composé des personnes qui souhaitent s'impliquer activement dans le groupe de travail de préfiguration du comité d'itinéraire. Réunion collective de présentation de la feuille de route (à l'automne). Lancement par l'ARTGE d'une étude de positionnement marketing (à l'automne).
Sophie POUILLY | le 22/04/2025
ACTU VÉLO
La réalité diverse du vélo à la campagne, derrière les clichés de grands sportifs ou de néo-ruraux militants
Article issu de Theconversation.com du 17 avril 2025 Jadis omniprésent dans la ruralité, le vélo hors la ville a du mal à s’implanter dans nos imaginaires. Qui sont donc les cyclistes des routes de campagne ? Pas seulement des sportifs ou des néo-ruraux montre une nouvelle recherche, qui pointe également le fort potentiel cyclable de nos campagnes. Mais qui sont donc les cyclistes s’aventurant sur les routes de campagne ? Les forçats du Tour de France, évidemment ! Et les touristes, de plus en plus nombreux à sillonner les véloroutes. Ces images s’imposent instantanément. Mais lorsque l’on pense aux déplacements du quotidien, l’imaginaire se grippe. Y a-t-il seulement des cyclistes « de tous les jours » dans le rural, en dehors de stakhanovistes de la petite reine ou de militants convaincus ? Une pratique rurale longtemps en perte de vitesse Pédaler dans les territoires ruraux n’est certes pas une évidence. Le vélo était pourtant omniprésent dans les villages jusque dans les années 1970. Depuis, sa présence n’a fait que s’étioler. S’il est difficile d’obtenir des données aussi précises que pour les métropoles, les chiffres généraux sur la fréquentation vélo tendent à montrer que la dynamique peine à s’inverser. Alors qu’en ville, le vélo, pratique et rapide, représente un avantage comparatif vis-à-vis de la voiture, les contraintes rencontrées dans les territoires ruraux semblent barrer la voie à la bicyclette. Le territoire y est en effet organisé par et pour la voiture : non seulement les ruraux parcourent au quotidien des distances deux fois plus importantes qu’en ville, mais les routes comme l’urbanisme des bourgs sont pensés pour l’automobile. De fait, 80 % des déplacements s’y effectuent en voiture. Les ruraux sont ainsi pris en étau par un modèle fondé sur l’automobile, à la fois préjudiciable écologiquement et excluant socialement, mais nécessaire pour pouvoir habiter ces territoires. Près de la moitié des trajets font moins de 5 km Pourtant, il existe un potentiel cyclable dans le rural, où près de la moitié des trajets concernent des distances de moins de 5 km. De fait, les observations et la soixantaine d’entretiens menés dans trois territoires ruraux, le Puy-de-Dôme, la Saône-et-Loire et l’Ardèche, dans le cadre de ma thèse de géographie, montrent qu’il y a bel et bien des cyclistes dans le rural, utilisant leur vélo pour aller au travail, faire les courses ou tout autre activité du quotidien. Croisés sur les marchés, dans les cafés ou dans des associations pro-vélo, les profils rencontrés sont variés : autant d’hommes que de femmes, des retraités, des cadres comme des employés. Se pencher sur leurs pratiques et sur leurs engagements, c’est aussi s’intéresser à la complexité des territoires ruraux qu’ils parcourent et aux nouvelles façons d’habiter ces espaces, au-delà des images d’Épinal. Au-delà des seuls sportifs, des manières de rendre le vélo envisageable pour le plus grand nombre L’émergence du vélo électrique (dont le nom complet demeure « vélo à assistance électrique », dit VAE) a grandement contribué à rendre les déplacements cyclistes envisageables par le plus grand nombre, tempérant les distances et les reliefs parfois prononcés. Dans des espaces ruraux souvent concernés par le vieillissement de la population, le déploiement de cette technologie n’a rien d’anodin. Le vélo électrique est d’ailleurs particulièrement valorisé par les retraités actifs. Fabrice (65 ans, retraité, Saône-et-Loire) a ainsi fait coïncider son passage à la retraite avec l’achat d’un vélo électrique et repris une pratique cycliste abandonnée depuis l’adolescence. Le vélo électrique, en modulant les efforts, permet aussi à un public plus jeune d’effectuer plus régulièrement des trajets jugés exigeants. Cet outil ne peut toutefois pas porter à lui seul l’espoir d’un développement du vélo dans le rural. D’abord, parce qu’il reste coûteux ; ensuite, parce qu’il faut le penser en regard du contexte de pratique. La sécurité et le manque d’aménagement sont souvent les premiers arguments opposés à la pratique du vélo à la campagne. De fait, certaines routes départementales s’avèrent inhospitalières pour la plupart des cyclistes. Pourtant limiter le rural à ce réseau de « grandes routes » serait oblitérer sa richesse en routes secondaires et en chemins agricoles. Ceux-ci représentent un vivier d’alternatives, ne nécessitant pas toujours d’aménagement supplémentaire, si ce n’est un effort de jalonnement et d’information de la part des collectivités. Cela peut passer par l’indication d’un itinéraire conseillé par un panneau, ou par une carte des itinéraires, parfois assortie des temps estimés pour les trajets, comme cela a été fait dans le Clunisois. La connaissance des itinéraires alternatifs permet d’envisager le rural au-delà du seul prisme automobile. Les cyclistes valorisent d’ailleurs le sentiment de découverte lié à cette façon différente de s’approprier leur territoire. Se déplacer à vélo dans le rural, ce n’est pas que faire de longues distances Au gré des stratégies mises en place par chaque cycliste, différentes stratégies se dessinent. Une part des cyclistes, souvent des hommes jeunes ayant une pratique sportive par ailleurs, affrontent de longues distances et les routes passantes sans trop d’appréhension. Mais la majorité des cyclistes rencontrés, dont les profils sont variés, roule en utilisant le réseau secondaire, évitant les situations anxiogènes, sur des distances plus courtes. Ce sont ces pratiques qui gagnent le plus à être accompagnées par des politiques publiques. Le vélo de Jeanne, septuagénaire, attaché sans trop de précaution devant un café du bourg auvergnat où elle réside depuis toujours. Peycheraud, 2022, Fourni par l'auteur Enfin, une dernière partie des enquêtés cantonne sa pratique du vélo aux centres-bourgs, n’investissant quasiment jamais l’espace interurbain. Les petites centralités constituent un maillage essentiel de l’espace rural, polarisant les services de proximité. Se déploient en leur sein de nombreux déplacements, facilement effectués à vélo. Or, ces mobilités cyclistes, loin d’être rares, sont parfois banalisées par les cyclistes eux-mêmes. Pourtant, elles participent à nourrir les sociabilités locales particulièrement valorisées par les habitants de ces territoires. Jeanne, septuagénaire et secrétaire de mairie à la retraite, rencontrée dans un petit bourg auvergnat, expliquait ainsi qu’elle habitait là « depuis toujours », se déplaçant invariablement à vélo, et que tout le monde la connaissait ainsi. Si le fait de pouvoir s’arrêter et discuter est le propre des déplacements cyclistes en général, dans les espaces ruraux, cela nourrit également un idéal de « vie villageoise ». Pédaler dans le rural, c’est donc aussi investir la proximité, tant spatiale que sociale. Choisir le vélo contre la voiture… mais aussi par plaisir La mobilité ne se définit pas seulement par ses dimensions matérielles et fonctionnelles : elle est toujours porteuse de sens et de valeurs. Dans les discours, trois justifications reviennent très régulièrement pour expliquer le choix du vélo : il est économique, écologique et bon pour la santé. Pour Madeleine (60 ans, fonctionnaire territoriale, Puy-de-Dôme).  C’est le côté économique, et aussi écologique. Je regarde les deux. Je n’ai pas plus de priorités sur l’un ou sur l’autre. » Nathanaël (42 ans, ouvrier intérimaire, Puy-de-Dôme) explique que « vendredi, je suis venu avec le vélo. C’est qu’en faire, me permet de ne plus avoir mal au genou ». Certes ces raisons se retrouvent aussi chez les cyclistes urbains. Toutefois, dans le rural, elles s’expriment tout particulièrement en référence à l’omniprésence de la voiture et à son poids dans les modes de vie. Prendre le vélo, c’est aussi faire le choix d’échapper à la norme automobile, chère et polluante, dominante dans ces territoires. Néanmoins, rares sont les cyclistes ruraux à ne pas avoir de voiture, souvent perçue comme une nécessité. Le vélo doit ainsi trouver sa place dans des organisations quotidiennes plus ou moins remaniées. Pour certains, le vélo n’est qu’une mobilité adjuvante, seulement utilisé lorsque les conditions sont jugées favorables : une météo clémente, un temps disponible suffisant… D’autres engagent une réflexion plus radicale sur leur mode de vie, choisissant de « ralentir » et de réduire le nombre de leurs déplacements pour les effectuer essentiellement en vélo. Limiter les raisons de faire du vélo à ces justifications rationalisées serait toutefois oublier que le plaisir constitue une motivation centrale. On roule aussi et surtout pour soi. Bien sûr, cette dimension affective du vélo n’est pas l’apanage des ruraux. Néanmoins, l’environnement rural colore tout particulièrement la pratique : la relation à la nature et aux paysages est largement plébiscitée par les cyclistes rencontrés. L’une évoquera les biches croisées de bon matin, l’autre le plaisir de passer par des chemins habituellement réservés aux vététistes. Le vélo du quotidien dans le rural incarne parfaitement la porosité grandissante entre les loisirs et les activités « utilitaires » qui caractérise la société contemporaine. Le vélo à la campagne n’est pas qu’une pratique importée de la ville Si certains territoires continuent de perdre des habitants, le rural a globalement renoué avec l’attractivité résidentielle. Il serait tentant de voir dans cette dynamique démographique le vecteur de développement du vélo du quotidien dans le rural. Des néo-ruraux fraîchement arrivés importeraient ainsi leurs habitudes acquises en ville, où l’on assiste à un retour des déplacements cyclistes. Ce type de profil existe, mais n’épuise pas la diversité des trajectoires des cyclistes rencontrés. Quelques nuances méritent ainsi d’être évoquées. D’une part, jusque dans les années 1990, on pratiquait davantage le vélo dans les territoires ruraux qu’en ville. Certains cyclistes, la cinquantaine passée et ayant toujours habité le rural, ont ainsi connu une pratique ininterrompue tout au long de leur vie et roulent parfois encore avec des vélos dotés eux-mêmes d’une certaine longévité (photo 2). Yann, 71 ans, vient faire réparer son vieux Peugeot, lors d’un atelier de réparation itinérant. Peycheraud, 2022, Fourni par l'auteur D’autre part, les parcours des cyclistes croisés amènent à considérer la complexité des liens qui s’établissent entre pratiques urbaines et rurales du vélo. Les trajectoires résidentielles ne sont pas linéaires et se composent souvent d’allers-retours entre ville et campagne, ce qui colore la pratique. Mariette, retraitée de 65 ans, a par exemple grandi et appris à pédaler dans un village de Saône-et-Loire. L’acquisition d’une voiture lui fait arrêter le vélo. Elle ne le reprendra que vingt ans plus tard, arrivée à Grenoble, motivée par la dynamique cyclable de la ville. À la retraite, elle retourne dans son village d’enfance mais continue le vélo, électrique cette fois, poussée par la rencontre avec d’autres cyclistes locaux. Souvent le passage en ville, les socialisations qui s’y jouent, marquent un jalon pour la pratique du quotidien. Mais il s’inscrit dans un ensemble d’autres temps d’apprentissage et de rencontres. Le prisme du vélo permet donc d’insister sur les circulations qui s’établissent entre urbain et rural, plutôt que sur leur opposition tranchée. Il existe de multiples façons de se déplacer à vélo dans le rural, des plus banalisées aux plus engagées, en fonction des stratégies et des motivations de chacun. Elles s’inscrivent toutefois dans une organisation globale de la ruralité et des mobilités qui la constituent. L’accompagnement de ces pratiques repose donc sur la prise en compte de leur diversité, ainsi que sur une réflexion collective des transitions possibles et souhaitables dans ces territoires. Auteur : Alice Peycheraud - Doctorante en géographie, Université Lumière Lyon 2
Sophie POUILLY | le 22/04/2025
AMÉNAGEMENT
Avril 2025 : projets de véloroutes et de voies vertes portées tout en partie par la Région Aura. 
https://www.auvergnerhonealpes.fr/actualites/des-veloroutes-et-voies-vertes-pour-decouvrir-auvergne-rhone-alpes Avancement Via Maurienne  https://www.auvergnerhonealpes.fr/actualites/maurienne Via Maurienne | Région Auvergne-Rhône-Alpes L’itinéraire cyclable Via Maurienne vise à créer une colonne vertébrale de mobilités douces dans la vallée de la Maurienne, avec des aménagements sécurisés reliant les bourgs centre et les zones d’activité économique du fond de vallée tout en permettant de desservir le pied des accès aux cols mythiques.. Ce parcours d’une longueur totale de 150 km connectera à terme le... www.auvergnerhonealpes.fr Concernant la Phase 1 de la Via Maurienne, les dossiers des  études  ont été déposés auprès des services de l'état. Nous avons obtenu gain de cause sur une variante dite de la montée de la Christine, par un itinéraire plus accessible en fond de vallée, avec une traversée en 2 temps de la RD1006  Concernant la Haute Maurienne, nous militons pour un tracé par la station village d'Aussois,  tracé certes plus sportif, mais plus sympa par les Forts de L'esseillons   On l'avait reconnu en juillet 2023  https://youtu.be/FqnOyZq89yM?si=L8WQoeVchQwkdL15 En phase 2,  le tracé prévu le long de la RD1006 en Bramans et Villarodin, qui pourrait être sécurisé  pour du vélotaf par une bande cyclable, vu la largeur disponible en bordure de falaise, n'est pas adapté pour des cyclistes moins aguerri(e)s.                 Via 5 Lacs  Le tracé de la Via 5 Lacs avance.  La demande d'inscription au Schéma National des véloroutes  est en cours par la Région.  V64 ( Projet Véloroute Grenoble Marseille) Nous allons reconnaitre la partie NORD,  entre Grenoble et Gap,  de la V64 entre le 16 et 18 mai.  En particulier l'itinéraire proposé par le Département de l'Isère, qui a la maitrise d'œuvre sur son département. Nous aurons le premier jour avec nous les techniciennes ( et oui que des femmes 🙂) du Département et de la Métropole Grenobloise. Merci à Loïc Pierron pour l'initiative et la co-organisation, Pierre Muller , Alain Michel et Marc Linsing, pour leur présence, accompagné  de cyclistes d'autres associations. 
Sophie POUILLY | le 22/04/2025
AMÉNAGEMENT
Vélo & territoires : Le Schéma national continue et s'affiche désormais en visualisation dynamique
Actualités du 27 mars 2025 : https://www.velo-territoires.org/actualite/2025/03/27/le-schema-national-continue-de-porter-la-progression-des-reseaux-de-veloroutes-francaises-et-saffiche-desormais-en-visualisation-dynamique/ Le Schéma national continue de porter la progression des réseaux de véloroutes françaises, et s’affiche désormais en visualisation dynamique Le Schéma national des véloroutes (SNV) poursuit une progression soutenue. Les 610 km livrés en 2024 portent son taux de réalisation à 83,6 %. À six ans de l’échéance de 2030, qui marque l’ambition de son achèvement, le Réseau vélo et marche reprend le suivi et la coordination du SNV (confiés à Vélo & Territoires en 2007 et 2019), et propose une nouvelle datavisualisation des 59 véloroutes de ce « schéma directeur cyclable national” pour mieux accompagner les dynamiques territoriales.  1 137 km réalisés 2024, tous réseaux de véloroutes confondus Durant l’automne 2024, l’enquête annuelle de l’Observatoire national des véloroutes – dispositif de suivi des véloroutes françaises historiquement animé par Vélo & Territoires et désormais Réseau vélo et marche (voir encart en bas de l’article) – a permis de recueillir les contributions de 138 collectivités, venant s’ajouter à une cinquantaine d’autres transmises en cours d’année. L’agrégation et la mise en cohérence de ces données permettent une nouvelle fois de dresser un tableau des dynamiques locales et de qualifier les réalisations de l’année.  En 2024, 1 137 km de véloroutes ont été réalisés sur l’ensemble des schémas départementaux, régionaux et national (comprenant également les EuroVelo). Un chiffre inférieur à celui de 2020, année record qui avait enregistré 1 784 km, mais dans la continuité de la tendance observée depuis (1 150 km en moyenne).  https://datawrapper.dwcdn.net/wYR9l/5 Un regain de dynamisme au niveau départemental Fait notable : les schémas départementaux des véloroutes (SDV) ont totalisé 359 km de réalisations en 2024, soit deux fois et demie plus que la moyenne des trois années précédentes. Parmi ces infrastructures, 34 % sont des voies en site propre.   Cette dynamique n’est cependant pas homogène, puisqu’en réalité seuls dix départements ont vu leur SDV progresser durant l’année écoulée, cinq d’entre eux concentrant 85 % des réalisations : la Côte-d’Or, l’Eure, la Haute-Saône, la Mayenne et la Nièvre.  Mais au-delà du simple volume de réalisations, cette dynamique départementale se traduit également par une contribution massive et constante des départements à l’Observatoire national des véloroutes. En effet, depuis quatre ans, 80 % d’entre eux y participent chaque année avec une amélioration notable de la qualité des données transmises. Des schémas régionaux au ralenti La majorité des régions disposent d’un schéma régional des véloroutes (SRV), qui proposent un maillage intermédiaire entre le SNV, colonne vertébrale du réseau français, et les SDV à vocation plus locale. À quelques exceptions près, les régions portent rarement la maîtrise d’ouvrage des projets.  En 2024, les réalisations d’itinéraires inscrits dans les schémas régionaux ne totalisent que 165 km, soit 15 % du total national. Elles accusent une baisse de moitié par rapport à la moyenne des trois années précédentes. Quatre régions concentrent 90 % des linéaires réalisés : la Normandie (60 km), les Hauts-de-France (46 km), la Nouvelle-Aquitaine (24 km) et le Grand Est (21 km).  L’enquête pointe vers une tendance croissante des régions à alléger leur effort d’animation, et possiblement de suivi de leur schéma. Le nombre de contributions régionales à l’Observatoire national des véloroutes est en effet en diminution depuis quelques années. Certaines s’en remettent d’ailleurs ouvertement à l’Observatoire national des véloroutes pour assurer le suivi de leurs propres projets. Fait nouveau, dans les régions n’assurant pas un réel suivi de leur SRV, certains départements délaissent les projets d’itinéraires régionaux, voire les retirent de leur SDV.  Assiste-t-on à une perte de vitesse durable de l’échelon régional dans l’avancement des projets de véloroutes? Cela peut nous alerter sur le risque d’un affaiblissement des dynamiques régionales dans le système national de gouvernance des véloroutes et, ce faisant, des efforts déployés pour promouvoir une mobilité durable et sécurisée à l’échelle du territoire.  Le SNV, toujours priorisé par les collectivités avec 54% des réalisations En 2024, 610 km ont été nouvellement réalisés au SNV, soit 54% de l’ensemble des réalisations enregistrées par le Réseau vélo et marche. Traditionnellement priorisé par les collectivités, le SNV qui concentre la moitié des réalisations des 4 dernières années, continue donc de l’être en 2024. Le SNV compte à ce jour 25 900 km (dont 8 975 km d’EuroVelo). Particularité du millésime ? La part de site propre (essentiellement pistes cyclables et voies vertes) atteint seulement 24%, ce qui est faible au regard du taux actuel de site propre sur la partie réalisée du SNV (46%).  À six ans de l’échéance de 2030, qui marque l’ambition de terminer le SNV, ce dernier est donc réalisé à 83,6 % (93,5 % pour le réseau EuroVelo). Pour tenir cet objectif et achever les 4 245 km restants (dont 580 km d’EuroVelo), il faudra maintenir une cadence proche de 710 km/an.  https://datawrapper.dwcdn.net/eaEWB/5/ Une nouvelle datavisualisation pour les itinéraires du SNV En 2024, 30 des 59 véloroutes nationales ont progressé, totalisant 610 km de réalisation. Ces dernières sont à nouveau concentrées sur quelques itinéraires très dynamiques, au premier rang desquels, la V93 – La Vélidéale, la V64 – Véloroute de la traversée des Alpes et la V32 – Véloroute du Nord qui ont concentré 40% des réalisations de l’année à elles seules.  Par rapport à 2023, 2 véloroutes supplémentaires peuvent être considérées comme achevées ou proches de l’être (réalisée à 95% ou plus), portant ce chiffre à 24. Mais les disparités perdurent et à l’autre bout du spectre, 7 véloroutes présentent encore un niveau de réalisation inférieur à 50%. https://public.tableau.com/views/SNV2024/VIZ?:embed=y&:showVizHome=no&:host_url=https%3A%2F%2Fpublic.tableau.com%2F&:embed_code_version=3&:tabs=no&:toolbar=yes&:animate_transition=yes&:display_static_image=no&:display_spinner=no&:display_overlay=yes&:display_count=yes&:language=fr-FR&:loadOrderID=0 L’Observatoire national des véloroutes est un dispositif animé par Vélo & Territoires depuis plus de quinze ans, bénéficiant du soutien financier du ministère chargé des Transports. En 2024, 138 territoires y ont contribué à l’occasion de l’enquête annuelle menée en fin d’année, bien que celle-ci ne soit pas obligatoire. Il est donc possible que certaines réalisations de 2024 n’aient pas été communiquées et manquent dans cette analyse.  Les véloroutes sont en constante évolution, depuis le premier tracé jusqu’à la réalisation des infrastructures définitives, et même après leur achèvement. Les linéaires cumulés à l’échelle d’un itinéraire, d’un territoire ou d’un schéma peuvent ainsi varier d’une année à l’autre, parfois de quelques kilomètres. Par conséquent, le suivi des évolutions entre deux années est difficilement exprimable en termes de variation de kilomètres. C’est pourquoi la notion de taux de réalisation est privilégiée. Notons également que certaines véloroutes empruntent localement des sections communes. Les linéaires cumulés présentés à l’échelle d’un territoire ou d’un schéma ne comptent ces sections qu’une seule fois (attribuées au schéma le plus important) et sont donc systématiquement inférieurs à la somme des linéaires des véloroutes qui les composent.  Enfin, le Réseau Vélo et Marche a actualisé la méthodologie de production des chiffres de linéaires des véloroutes nationales. En 2024, pour tout itinéraire du SNV, la longueur totale présentée correspond à la somme des longueurs de l’ensemble des segments constitutifs de la véloroute, qu’ils soient réalisés, provisoires ou en projet. Cela inclut localement des sections parallèles, telles que des voiries réalisées provisoirement en attendant l’aboutissement d’un projet en site propre, ou encore des voiries parallèles dédiées chacune à un sens de circulation. Pour les véloroutes promues dans l’écosystème France Vélo Tourisme, dont le calcul se basait auparavant sur les seuls segments des étapes journalières, cette nouvelle méthode de calcul peut induire une augmentation de la longueur totale et une baisse de quelques points du taux de réalisation. 
Sophie POUILLY | le 17/04/2025
PARTENAIRES
12e Prix européen des voies vertes : Appel à candidature
L'association européenne des voies vertes lance son appel à candidature afin d’élire, pour sa 12e édition du prix européen des voies vertes, la plus belle voie verte ou le plus beau projet réalisé en France... Date limite de dépôt des candidatures : mercredi 21 mai 2025 au plus tard. La cérémonie de remise des prix aura lieu le 9 octobre au Pays Basque, en Espagne. L’objectif est de promouvoir les exemples de bonnes pratiques et de favoriser leur reproduction sur d’autres voies vertes en Europe. Le Prix européen des voies vertes  sera exclusivement décerné aux voies vertes relevant de la Déclaration de Lille, ainsi qu’aux initiatives déjà existantes. Ce prix biennal récompensera des exemples de bonnes pratiques en matière de voies vertes dans trois catégories : A) Prix d’excellence Dans cette catégorie, les 1er , 2e et  3e prix  seront décernés à trois voies vertes exemplaires qui démontrent la meilleure intégration des différentes caractéristiques qui définissent les voies vertes (art. 1 du Règlement) et qui démontrent également des atouts spécifiques qui, de l’avis du jury, les rendent exemplaires. (…) B) Initiatives exemplaires  Un premier , un deuxième  et un troisième prix  seront décernés pour récompenser des initiatives exemplaires menées en matière de voies vertes. Cette catégorie est ouverte à toute activité liée aux voies vertes au sens large : (…) C) Prix spécial, Transition verte en voies vertes Un prix unique récompensera les actions contribuant à la transition écologique de l’écosystème des voies vertes et à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD). Les initiatives porteront sur la voie verte elle-même, ou sur des services ou produits touristiques basés sur les voies vertes et intégrant des critères de durabilité, et visant un ou plusieurs de ces sentiers. Le prix spécial sera décerné uniquement aux voies vertes utilisant des voies ferrées désaffectées, en tant que forme particulière d’économie circulaire. Ce prix spécial fait partie des activités promues par l’EGWA dans la mise en œuvre conjointe du Chemin de transition pour le tourisme, pour reconnaître les initiatives répondant aux défis de la transition verte dans l’écosystème des voies vertes et pour montrer comment la transition verte se produit sur le terrain. Date limite de dépôt des candidatures : mercredi 21 mai 2025 au plus tard. La cérémonie de remise des prix aura lieu le  jeudi 9 octobre 2025 à Abanto-Zierbena, une petite localité de Biscaye située dans un cadre naturel unique, à seulement 20 minutes de Bilbao. >> Voir le lieu Ekoetxea d’Abanto-Zierbena Règlements Formulaires de demande : >>Prix d’excellence >> Des initiatives exemplaires >> Prix spécial, Transition verte en voies vertes >> Informations mises à jour :  www.europeangreenwaysaward.org Conférence internationale et visite à vélo : un mode durable pour récupérer et découvrir le patrimoine et le tourisme industriel   Dans le cadre des événements de remise des prix se tiendra une conférence internationale, cette fois avec un accent particulier sur les voies vertes et le cyclotourisme, liés au patrimoine et au tourisme industriel, en raison des caractéristiques particulières de ce territoire au passé minier industriel qui a forgé son histoire et son actualité. Un tour à vélo est également prévu le lendemain pour découvrir ce territoire à travers la fantastique voie verte Montes de Hierro / Montagnes de Fer, parsemée de vestiges miniers et industriels dans ses environs qui composent un paysage très unique, et qui est maintenant reliée par une piste cyclable avec la ville de Bilbao, grâce à l’investissement réalisé par le Département du Tourisme du Gouvernement Basque, à travers les Fonds des Zones d’Action Prioritaire. A inscrire à votre agenda ! 9 octobre 2025 Cérémonie de remise des prix européens des voies vertes et conférence internationale 10 octobre – Visite à vélo, découverte de la voie verte des Montes de Hierro Pour les membres de l’EGWA, l’Assemblée Générale se tiendra la veille, dans l’après-midi. >> Plus de détails suivront prochainement. Restez connectés. À propos des prix et des organisateurs  L’Association européenne des voies vertes organise tous les deux ans depuis 2003 le prestigieux Prix européen des voies vertes (EGA) afin de mettre en lumière les meilleures pratiques, initiatives et réalisations européennes en matière de voies vertes. L’EGWA est ravie de célébrer ces prestigieux prix en Euskadi avec des coorganisateurs aussi remarquables, fortement engagés dans le développement des voies vertes. Basquetour et la FFE sont représentés au comité directeur de l’EGWA, et la FFE en assure également le secrétariat général. Basquetour est l’Agence régionale du tourisme du Pays basque. La récupération, la dynamisation et la promotion des voies vertes sont essentielles à la stratégie de durabilité touristique du Pays basque. Pour la valorisation de notre patrimoine, les voies vertes sont un exemple de cohésion territoriale, d’accessibilité, de mobilité douce et de récupération de notre mémoire industrielle, ainsi qu’une opportunité de générer des services et des entreprises autour de ces itinéraires. Ministre régional du Tourisme, Javier Hurtado Dominguez.  >> Depuis 1993, la Fondation des Chemins de Fer Espagnols encourage la conversion des voies ferrées désaffectées en voies vertes. Le Programme des Voies Vertes Espagnoles  est une référence nationale et internationale en matière de promotion des voies vertes. Voir >> ici l’annonce faite par Javier Hurtado Domínguez, Conseiller Régional du Tourisme, de la célébration des prestigieux Prix Européens des Voies Vertes dans la région d’Enkartaciones, réalisée depuis la voie verte des Montes de Hierro (Montagnes de Fer) , accompagné de la Directrice du Tourisme de la Députation Forale de Biscaye, Leire Sáez, du Maire d’Abanto-Zierbana, Iñaki Urrutia, et de représentants d’Enkartur. ____________________________ Toutes les actions menées par l’EGWA pour promouvoir les voies vertes sont possibles grâce à nos membres ! Un grand merci ! https://www.aevv-egwa.org/
Sophie POUILLY | le 11/04/2025
ACTU VÉLO
L'AF3V et CycloTransEurope ont jalonné les véloroutes de la capitale
Communiqué de presse du 7 avril 2025 Dimanche 6 avril, l'AF3V et CycloTransEurope ont jalonné avec des panneaux informatifs les quatre principales véloroutes qui irriguent Paris. Avec cette action, elles visent à sensibiliser la mairie de Paris à la nécessité de mettre en place une signalétique des véloroutes combinée avec celle du vélo du quotidien. Paris est desservi par de nombreuses véloroutes, mais elles sont invisibles et ne disposent pas d'une signalétique propre. Paris se veut la capitale du vélo mais en ignore une des dimensions majeures, le tourisme à vélo. Première destination touristique mondiale, Paris est desservie par plusieurs véloroutes internationales (EuroVelo 3 et London-Paris) et nationales (Seine à vélo, Véloscénie, Paris-Strasbourg, etc.). Elles font partie d'un formidable réseau cyclable national et Européen en voie de constitution qui couvre progressivement tout notre continent. Ce nouveau réseau est appelé à jouer un rôle de plus en plus important dans les déplacements touristiques des européens. Il contribuera à réduire les voyages en voiture et en avion. Il est donc essentiel que ce réseau soit mis en valeur et facile à utiliser. Le jalonnement est un des critères essentiels pour répondre à ces deux conditions. Il doit être visible et continu. Il doit s'intégrer au réseau cyclable urbain tout en s'en distinguant par son type de celui des panneaux urbains. Il s'inspirera des recommandations du guide technique JALRIC. L'AF3V et CycloTransEurope ont pris contact avec la mairie de Paris pour que cet oubli soit réparé et que les véloroutes soient intégrées à la future signalétique cyclable. La signalétique des véloroutes doit être mise en place avec celle du vélo du quotidien. Faute de réponse positive, elles ont pris l'initiative d'un jalonnement associatif des véloroutes pour sensibiliser les cyclistes franciliens et interpeller la mairie de Paris. CONTACT Chrystelle Cubaud, président de l’AF3V - ccubaud@af3v.org - 06 01 87 96 28 Erick Marchandise, administrateur de CycloTransEurope - e.marchandise@free.fr - 06 13 34 04 66 Yves Feiereisen, délégué régional Ile-de-France de l’AF3V - yves.feiereisen@netcourrier.com - 06 77 56 97 30  L'association française pour le développement des véloroutes et des voies vertes (AF3V) agit pour la réalisation d'un réseau ambitieux de véloroutes et de voies vertes au bénéfice de la transition écologique, de l'inclusion sociale et de la santé. www.af3v.org CycloTransEurope agit pour la réalisation de la Scandibérique, section de l'EuroVelo 3 en France, le développement du tourisme à vélo et pour des transports écologiques. https://eurovelo3.fr
Sophie POUILLY | le 08/04/2025
AMÉNAGEMENT
Bretagne : La voie verte Quimper Pluguffan ouvrira en 2025 !
Voilà plus de 10 ans qu'on l'attendait, mais cette fois, tout semble bien engagé : les travaux d'aménagement de la voie verte ont débuté le 24 février dernier et devraient être achevés fin 2025.  Voir toutes les informations relatives à ce chantier ici : https://www.finistere.fr/actualites/une-voie-verte-entre-quimper-et-pluguffan/ Pour les associations vélo telle que Kernavélo (délégation départementale AF3V pour le Finistère), cette annonce est l'aboutissement de près de 10 ans d'actions, d'abord pour convaincre les élus de l'intérêt d'un tel aménagement, puis de démarches pour obtenir le déclassement de cette section de voie ferrée, tant auprès de la SNCF que de la FNAUT  . La FNAUT (fédération nationale des associations d'usagers des transports) était en effet susceptible de s'opposer à ce déclassement par voie de recours juridique (comme elle avait l'habitude de le faire jusqu'alors...), mais a reconnu, en application de la "charte des voies ferrées et des voies vertes", signée en 2006 et en 2013 entre toutes les associations concernées (voir https://www.af3v.org/charte-des-voies-ferrees-et-des-voies-vertes/) le bien-fondé de notre demande. Cette voie ferrée était en effet inutilisée depuis 2010 et sans avenir à court ou moyen terme. En 2019, Kernavélo et plusieurs associations (dont celles affiliées au CoDep FFCT 29) avaient organisé une "randolénace" afin de faire connaître nos attentes aux élus (Département et Communauté de Communes). Voir https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimper-29000/quimper-une-randoleance-pour-la-voie-verte-6287852 Nos arguments semblent avoir porté leurs fruits, puisque la voie verte sera réalisée en enrobé sur une largeur de 4 m en agglomération, puis sur 3 m en enrobé + 2 m en stabilisé hors agglomération.  C'est donc la règle des 3 cinquièmes / 2 cinquièmes qui a été retenue hors agglomération, comme l'avait proposé au Département l'ensemble des associations d'usagers (cyclistes, randonneurs, cavaliers, personnes en situation de handicap, etc.) en janvier2023 suite à une réunion organisée par le CD29. Cette voie verte permettra donc, dès fin 2025, de relier Quimper à Pont-l'Abbé, et même aux plages du sud Finistère, grâce à la Voie du Birinik qui va être inaugurée le 14 mai prochain, entre Pont-l'Abbé et Penmarc'h, en passant par Plobannalec, Treffiagat et Le Guilvinec. Kernavélo organisera plusieurs balades pour faire découvrir ces nouveaux aménagements, notamment dans le cadre de Mai à vélo (qui inclut désormais la Fête des Voies Vertes).
Sophie POUILLY | le 19/03/2025
NON CLASSÉ
3V-La lettre : Edito de mars 2025
5 fois moins pour le vélo ! Le long feuilleton des crédits alloués aux aménagements cyclables (le Fonds Mobilités Actives) se termine par une défaite déguisée (difficilement) en victoire. En effet des 250 millions d’euros par an initialement promis, nous sommes retombés à 50 millions. Et ce après plus de 6 mois de tergiversation, un gouvernement Barnier qui en promettait zéro, puis un gouvernement Bayrou qui en prévoit cinquante, d’où la fausse victoire. Espérons que les dossiers des collectivités déposés et bloqués depuis des mois vont connaître une issue favorable. Le Fonds Mobilités Actives disparait dans le Fonds Vert, ce dernier disposant de 250 millions d’euros, mais deux cents ne sont pas consacrés au vélo… le tour est joué. Il n’y en aura donc pas pour tous les projets. C’est par ici qu’il faut déposer les demandes. La FUB vient de lancer (nous y étions) le Baromètre Vélo 2025. Le moment de faire savoir ce que nous pensons les uns et les autres des aménagements que nous empruntons lors de nos divers déplacements (travail, loisirs, utilitaires), donc pas seulement près de chez nous. Faites le savoir et participez ! Vélocity, c’est le sommet mondial du vélo. Nous y sommes invités et serons donc du 10 au 13 juin à Gdansk pour présenter notre travail sur les revêtements des voies vertes. Une belle reconnaissance dont nous sommes fiers. Fidèles à notre engagement pour la transition écologique nous n’irons bien sûr pas en avion : ce sera l’autocar + vélo. On vous racontera ! Et sur ce sujet du voyage à vélo, nous sommes heureux de vous annoncer que la prochaine édition du festival du voyage à vélo bas-carbone : « Osez le voyage à Vélo ! » est en préparation. Il se déroulera à Lyon, les 7 et 8 mars 2026. Ateliers, conférences, écrivains, réalisateurs, exposants de matériels, un week-end riche en découvertes. Si vous souhaitez voir diffuser un film retraçant une belle aventure à vélo en France, en Europe, contactez-nous à info@af3v.org. Enfin, si les deux premiers mois de l’année ont vu affluer les (ré)adhésions à l’AF3V, vous êtes un certain nombre à ne pas l’avoir encore fait. Pensez-y, c’est essentiel pour que vive l’AF3V. Pierre Hémon, Président de l'AF3V. Consulter la lettre intégrale
Sophie POUILLY | le 10/03/2025
    articles de 1 à 10     

AF3V

L'association française pour le développement des véloroutes et des voies vertes est une association d'usagers qui œuvre à la création d'un réseau ambitieux et cohérent d'aménagements sécurisés, accessibles et de qualité pour les déplacements en modes actifs sur l'ensemble du territoire français.

Copyright Ⓒ 2020 - Tous les droits sont réservés AF3V