L’Étoile verte brille pour les cyclistes

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Sophie POUILLY 15/10/2020 ACTU VÉLO

Article du journal La nouvelle République du 12 sept. 2020

article La Nouvelle République du 12 sept. 2020

Un cycliste de Charente-Maritime a testé le parcours l’Étoile Verte du Blanc, qui accorde une large place à la voie des vallées.

Délégué départemental de l’Association française pour le développement des véloroutes et voies verts (AF3V), René Cordier aime tester ces itinéraires doux qui ont le vent en poupe. En séjour au camping de l’Île d’Avant, cet habitant de Charente-Maritime a eu le plaisir de parcourir la boucle cyclable numéro 8, établie par le Parc de Brenne, qui emprunte la voie verte V 94 Étoile verte du Blanc, élément de la grande véloroute Suisse-Océan.
Quelques remarques constructives Après avoir téléchargé ce circuit d’une trentaine de kilomètres sur le site du Parc, il est parti à l’aventure en compagnie de son épouse qui pilotait un vélo à assistance électrique tractant une carriole dans laquelle se trouvait leur chien, un griffon de vingt-cinq kilos. Première remarque : « Le balisage étant très bien fait, suivre le parcours avec un GPS peut être utile aux intersections délicates – peu après le viaduc et la traversée de la route de La Trimouille par exemple – mais ce n’est pas indispensable. » René Cordier signale par contre qu’il serait nécessaire d’installer des panneaux de jalonnement de la voie verte à partir du camping et dans la rue d’Avant, « ne serait-ce que pour éviter la rue des Riaux, trop pentue. » Il estime que cinq balises dans un sens et cinq dans l’autre devraient suffire.
Le délégué de l’association AF3V poursuit : « Au niveau du confort, le tronçon de la voie verte entre Ruffec et le viaduc est large et parfaitement revêtue d’un enrobé lisse, ce qui facilite l’accès aux personnes à mobilité réduite et aux rollers. Après le viaduc, par contre, le revêtement fait encore défaut. »
Quelques remarques constructives complètent ce jugement : « Au milieu de la voie verte, et sur une centaine de mètres environ, les racines détériorent sensiblement la couche de roulement. Autre petit souci : la carriole a du mal à franchir plusieurs barrières en bois qui sont trop rapprochées. »
René Cordier ajoute que la partie du circuit hors voie verte emprunte toujours des routes à faible circulation, ce qui est sécurisant. Il préconise enfin d’augmenter la largeur de la piste, réduite à trente centimètres avant et après la rue de La Trimouille. Sa conclusion, plus générale, est très positive : « Nul doute que nous reviendrons dans cet endroit que nous ne connaissions pas. Le Blanc est une ville magnifique où il y a tout, dont un camping si bien entretenu. »

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