Au-delà de son centre marqué par de nombreux gratte-ciel, Melbourne est une ville extrêmement étendue où les vélos sont rois, grâce aux pistes cyclables qui se sont multipliées ces dernières années. En dehors du réseau des pistes cyclables, je signale deux caractéristiques qui facilitent beaucoup la circulation des vélos : le « hook turn »…
Au-delà de son centre marqué par de nombreux gratte-ciel, Melbourne est une ville extrêmement étendue où les vélos sont rois, grâce aux pistes cyclables qui se sont multipliées ces dernières années.
En dehors du réseau des pistes cyclables, je signale deux caractéristiques qui facilitent beaucoup la circulation des vélos : le « hook turn » et la piste cyclable temporaire.
Le « hook turn » est clairement détaillé dans le schéma ci-dessous (rappel : on roule à gauche en Australie !). Dans le centre de Melbourne, il est matérialisé au sol par des traces peintes en blanc qui facilitent sa pratique.

Pour la piste cyclable temporaire, il s’agit de l’interdiction de garer des voitures le long du trottoir certains jours à certaines heures. Ce procédé pourrait être facilement exporté chez nous. Imaginez une vaste artère routière urbaine, dépourvue de piste cyclable, mais empruntée par les cyclistes parce qu’elle mène à une plage ou à un centre d’intérêt touristique. Imaginez ensuite que les automobilistes ne puissent pas se garer aux emplacements qui leur sont habituellement réservés, et cela entre 6h et 10h du matin : la largeur des voitures parquées devient pour quelques heures une magnifique piste cyclable !
Apparemment tout cela est très bien passé dans les mentalités des Australiens, pourtant détenteurs de grosses voitures…
