C’est au tour de la Deutsche Bahn de commencer à supprimer ses trains de nuit qui ont pourtant l’énorme avantage de transporter les vélos.
Train Bâle – Copenhague
Parmi les premières victimes depuis le 2 novembre, le Bâle – Copenhague, qui s’arrête désormais à Hambourg. Et le 13 décembre, ce sera au tour, entre autres, des Paris – Munich (et Innsbruck l’hiver), Paris – Berlin et Paris – Hambourg.
L’une des raisons invoquées est que ces trajets peuvent se faire plus rapidement de jour avec les trains rapides (ICE allemand, TGV, Thalys, etc.) dont les différentes compagnies ferroviaires souhaitent privilégier l’exploitation. Outre que ces parcours de jour nécessitent souvent une ou deux correspondances supplémentaires, facteur d’inconfort, il est simpliste de vouloir comparer un trajet de nuit d’un trajet de jour, car comme le dit encore actuellement le site de DB, avec les City night line, « vous gagnez une journée pour votre séjour sur place ».
Surtout, ces fameux trains rapides ne comportent bien souvent aucune possibilité d’emmener son vélo avec soi, ou seulement dans des conditions très limitées, au contraire de la plupart des CNL (excepté Paris – Hambourg) qui sont équipés de grands compartiments dédiés (en général, 8 vélos par rame).
Ainsi, au départ de la France, découvrir Berlin, le Danube ou l’Elbe à vélo ou encore le Danemark, avec son propre vélo, va donc devenir très compliqué, à moins bien sûr de… prendre l’avion !
Plusieurs pétitions sont en ligne : la pétition générale, celle sur le Perseus (Paris – Berlin), celle sur les trains au départ de Copenhague (en anglais).
Lire également l’article de La Tribune de Genève, Les trains de nuit sont à l’agonie, qui expose l’avis de la fédération suisse de cyclistes, Pro Vélo.
