Béatrice Gros-Doat : Portrait de notre déléguée locale du Sud des Landes – Bas d’Adour

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Sophie POUILLY 04/12/2023 RÉSEAU AF3V

Déléguée locale AF3V pour le Sud des Landes avec son association Val D’Adour Maritime, Béatrice est une grande ambassadrice du vélo. Elle se livre ci-dessous, sous la plume de notre secrétaire Elisabeth Gerson pour y faire sa cyclo-biographie. Je m’aperçois que j’ai toujours fait du vélo « transport » ou pour les déplacements du quotidien. En ville,…

Déléguée locale AF3V pour le Sud des Landes avec son association Val D’Adour Maritime, Béatrice est une grande ambassadrice du vélo. Elle se livre ci-dessous, sous la plume de notre secrétaire Elisabeth Gerson pour y faire sa cyclo-biographie.


Je m’aperçois que j’ai toujours fait du vélo « transport » ou pour les déplacements du quotidien. En ville, pour aller à l’école primaire, en campagne pour me rendre au collège, à nouveau en ville pour aller au lycée, en métropole pour la fac, puis pour le travail. 

Bravant les plombs des chasseurs au-dessus des champs de maïs ou affrontant les pavés de Lille, le vent debout le long des canaux interminables des Flandres maritimes, les vallonnements des coteaux de la Garonne puis du Tarn. 

Revenue au Pays Basque natal pour y créer un petit camping avec mon mari, nous avons progressivement accueilli des vélo-voyageurs-campeurs au long cours. Leur équipement, leur liberté nous faisaient voyager par procuration. Ma pratique était cependant limitée à l’hiver donc sur de petites distances. 

Sont arrivés les temps de la retraite, de l’équipement de 3 véloroutes très près de chez moi. J’en suis venue à acquérir une grande expérience de l’intermodalité et je pratique avec bonheur le TER + vélo ou la kangoo allongée, électrique + vélo, que ce soit pour les déplacements du quotidien ou pour les vacances. 

Voyages très modestes le long de la Moselle Allemande, du Canal de l’Entre-Deux-Mers, du Canal du Berry, le long du Lot, de la Dordogne (où je fais la découverte très champêtre et médiévale de l’itinéraire de Lawrence d’Arabie). 

Plus près de chez moi, ce sont les parcours-repérage des itinéraires de la Scandibérique EV3, de la Vélodyssée EV1, de la Véloroute du Piémont pyrénéen V81, de la voie verte de la Bidassoa, de la voie verte de la Nive … à l’occasion de rendez-vous, escapades et réunions-voies cyclables. J’ai plus de kilomètres à mon compteur de vélo qu’à celui de la voiture !

J’ai fait connaissance de l’AF3V par Julien SAVARY de Toulouse, dont le frère présidait une association « Val d’Adour Maritime », devenue Relais local de l’AF3V.  Secrétaire, je participais quand je le pouvais à des réunions ouvertes aux usagers pour l’avancement des itinéraires EV3 et V81. 

Nous avons même été invités progressivement à des réunions pour des aménagements cyclistes urbains (villes de Bayonne et voisines) où je me présente comme la « rurale de l’étape » car toutes les VVV passent ou arrivent à une ville. Je vais d’ailleurs régulièrement à Bayonne à vélo, soit 17 km par la rive gauche ou droite de l’Adour sur une Voie Verte. 

Mon président est malheureusement décédé et j’ai dû reprendre la présidence de Val d’Adour Maritime. Cela me demande beaucoup de temps et d’énergie. 

L’objet de l’association n’est pas uniquement centré sur les voies vertes, mais il y en a maintenant de longs kilomètres sur chaque rive du fleuve Adour et de ses affluents, ce qui donne un très bon point de vue sur les cours d’eau, la découverte patrimoniale, halieutique, de navigation, culturelle en cette zone basco-landaise.

Ayant pris connaissance de la Fête des Voies Vertes, mon Conseil d’Administration, a adhéré à l’idée d’y participer ; nous avons lancé – tardivement – une Convergence Adour Vélo le 1er octobre 2023, avec succès et projet de renouvellements, en s’appuyant davantage tour à tour sur une des communautés de communes riveraine. 

Il faut être constamment en veille pour affronter : 

  • un projet de réaménagement de la place du « port » (sur l’Adour) de mon village, qui se fait sans réflexion sur la sécurisation des mobilités douces y accédant (croisement des EV3 et V81) 
  • la reprise des contacts avec les nouveaux élus et techniciens des deux départements impliqués (Landes-40 et Pyrénées Atlantiques – 64 et la dualité Pays Basque – Béarn) 
  • l’entretien de l’existant et la résorption des discontinuités. 

D’autres liaisons cyclables sont en cours de réalisation dans le sud du Pays Basque mais – étant seule pour l’instant – je ne peux pas tout suivre. 

L’AF3V, ses webinaires, ses informations, sa carte (pour faire de la pub et pousser à adhérer) ce sont des aides précieuses. Je ne peux pas y consacrer autant de temps que je souhaiterais. 

Ne me dirigeant qu’au soleil et avec les cartes au 1 :100 000 assorties des conseils de riverains, je ne suis d’aucun secours pour les points GPS, les traces et autres supports techniques de cartographie. 


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