Ariège : La voie verte du Bas Couserans manque d’entretien

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Sophie POUILLY 14/05/2024 ACTU VÉLO

Interview de notre délégué Marc Sauvaget paru le 10 mai 2024 dans La Dépêche du Midi, propos recueilli par Alain Arbograst, journaliste. Goudronnée pour la dernière fois en 2008, la voie verte du bas Couserans souffre de son manque d’entretien. Marc Sauvaget, président de la Pédale pratéenne et délégué local de l’Association française pour le développement des Véloroutes…

Interview de notre délégué Marc Sauvaget paru le 10 mai 2024 dans La Dépêche du Midi, propos recueilli par Alain Arbograst, journaliste.

Goudronnée pour la dernière fois en 2008, la voie verte du bas Couserans souffre de son manque d’entretien.

Marc Sauvaget, président de la Pédale pratéenne et délégué local de l’Association française pour le développement des Véloroutes et des Voies vertes (AF3V), exprime une nouvelle fois son mécontentement sur le manque d’entretien de la voie verte du bas Couserans.

L’AF3V préconise un revêtement en enrobé qui offre une durabilité supérieure aux revêtements stabilisés, rappelle-t-il, demandant donc que la voie verte soit recouverte d’un enrobé, de Caumont jusqu’à hauteur du magasin Intermarché. Car le revêtement en sable stabilisé, qui offre une surface souple et malléable, abîme beaucoup les freins et les engrenages des vélos, mais surtout les moteurs des vélos à assistance électrique. De plus, l’enrobé est une option écologique à faible empreinte carbone. Il offre également une grande durabilité, donc il est plus économique et son intégration dans le paysage peut être harmonieuse grâce à des options de couleur.

L’absence de signalisation, un problème majeur

Le délégué local de l’AF3V regrette que cette association nationale n’ait pas été entendue depuis le dernier aménagement de 2008, ce qui a contribué à l’état actuel de la voie verte V81. « Entre Prat et Saint-Lizier, la voie est entièrement envahie par l’herbe, rendant la voie peu praticable pour les cyclistes », souligne-t-il.

Mais pour Marc Sauvaget, un autre point crucial est l’absence de signalisation : « De Lacave à Foix, cette lacune a été identifiée comme étant un problème majeur pour les utilisateurs, compromettant parfois les déplacements et la sécurité. Une attention particulière devrait être accordée à l’installation d’une signalisation claire et explicite ».

Tout cet entretien a un coût mais pourrait, selon Mac Sauvaget, être assuré grâce aux aides votées le 5 avril dernier par la Région en faveur du département de l’Ariège. « Les travaux nécessaires pourraient alors être entrepris par la communauté de communes afin de revitaliser la voie verte et en faire vraiment un pôle attractif pour le Couserans ».

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